C’était il y a deux semaines.
Le DRH himself vous a téléphoné pour vous annoncer que votre candidature était retenue et que vous preniez vos fonctions Lundi prochain.
Ce job, c’est le job de votre vie, vous y croyez à mort, et vous dansez la danse de la joie au téléphone. Normal.
Mais maintenant, nous sommes dimanche soir.
Vous devez vous lever dans 6 heures et l’euphorie à lassé place à la grosse pression (comme quand on était petits avant la rentrée des classes, mais en pire).
Et si vous n’étiez pas à la hauteur ?
Et si vous étiez le pestiféré de votre équipe ?
Et si vous commettiez LA bourde qui vous vaudra le surnom ridicule qui vous suivra jusqu’à votre dernier jour la-bas ?…
Petit récapitulatif des écueils a éviter pour passer la période d’essai…
1. Profil bas tu feras (d’humilité et de discrétion, preuve tu feras)
Il est tentant de vouloir d’emblée se faire remarquer par une attitude exubérante ou très volontaire.
Il est aussi tentant de vouloir faire ses preuves le plus vite possible avec son équipe.
Résultat : En faire, trop, trop vite, face à une équipe qui ne s’est pas encore accommodé de votre présence.
Conseil : prendre le temps de cerner les personnalités, les affinités déjà en place, les têtes de turcs et les petits chefs.
En attendant, silence.
Si vos collègues n’ont pas encore remarqué votre présence, ce n’est pas grave.
Laissez-vous le temps de découvrir les comportements autorisés et ceux qui ne le sont pas.
Et restez discrets sur votre vie privée. Gardez, dans un premier temps votre situation conjugale, vos convictions politiques et spirituelles et votre émission de télé préférée pour vous.
2. Profil Facebook bas tu feras
(C’est valable également pour votre compte Vente Privée).
La période d’essai est celle de tous les dangers. Et vous n’avez pas encore idée à quel point une utilisation personnelle de l’internet peut être sanctionnée.
Votre historique doit-être irréprochable durant les quatre premiers mois.
De plus, vous devez rester concentré sur votre mission pour la mener à bien, faire vos preuves et valider cette putain de période d’essai. Et je ne pense pas que la procrastination soit votre allié.
3. Attention à la culture d’entreprise tu feras
Les entreprise, c’est comme les familles.
Y a celles ou l’on vouvoie ses parents, et celles ou on fait des blagues du cul à table.
Toutes n’ont pas la même façon d’aborder la politesse, la ponctualité, la pause déjeuner ou la vie en Open Space.
Le meilleur moyen d’identifier la culture d’entreprise : observer.
La nervosité des personnes en retard, l’âge moyen de l’équipe, le secteur dans lequel on travail (je ne pense pas qu’au Comité d’Agglo du Gers règne une ambiance « Loup de Wall Street »).
Profitez-en pour essayer de repérer les forces en présence, les différentes factions : qui fait quoi, qui aime qui et qui s’oppose à qui (et si possible, pourquoi). L’intérêt ? Mieux cerner les dynamiques sociales, et ainsi éviter les boulettes qui pourraient vous coûter des points auprès de certains.
Comme dans une cours de récré, en entreprise, mieux vaut traîner avec les enfants les plus cools, qu’avec les parias qui énervent tout le monde (ou que tout le monde fuit). C’est profondément idiot, mais ainsi est la nature humaine, et l’entreprise n’y échappe pas.
4. Avant de l’ouvrir, tes preuves tu feras
Je sais, c’est tentant de vouloir l’ouvrir pour montrer ce qu’on vaut (on espère ainsi faire ses preuves et gagner le respect de ses collègues et supérieurs) … mais c’est une fausse bonne idée.
Mieux vaut y aller très progressivement, ne serait-ce que pour éviter de marcher sur les pieds des autres, qui pourraient ne pas trop apprécier que le « nouveau » ait une trop grande gueule alors qu’on a pas encore réussi à retenir comment il s’appelle.
Quelque soit le domaine, la légitimité s’acquiert avec les résultats.
Il est formellement interdit de se plaindre / émettre une objection / effectuer une quelconque requête tant que l’on a pas prouvé ses capacités.
Comment savoir que l’on a acquis sa légitimité ?
Trois éléments à réunir :
Être parfaitement autonome
Atteindre les objectifs qui figurent sur votre contrat de travail (en général il y sont, et ils sont un précieux indicateur)
Avoir validé la période d’essai.
Le top : Se démarquer uniquement par ses prouesses professionnelles et rester discret sur le reste.
Et s’il est une chose dans votre entreprise que vous souhaiteriez révolutionner, attendez la signature du CDI…
5. Pour assimiler plus vite (et éviter les oublis), des notes tu prendras
Un nouveau job, un nouvel environnement, c’est une multitude d’informations à mémoriser et intégrer.
Et plus tôt ce sera fait, plus tôt vous serez autonome.
Prendre des notes durant la journée et les relire à tête reposée sont une très bonne méthode pour apprendre vite et bien. Comment ça, c’est des devoirs du soir ? Vous le voulez, ce job, oui ou non ?…
Important également : les critiques constructives sont extrêmement précieuses. Elles sont votre sésame pour le CDI.
Les prendre rapidement en compte et ne pas reproduire vos erreurs sont la preuves de votre implication, de vos capacités intellectuelles et de votre humilité. +12 000 points de respect auprès de vos supérieurs.
6. Dans ta poche tes yeux tu rangeras (et dans ton slip, ton pénis tu planqueras)
Un nouveau job nous confronte également à une nouvelle équipe et à son lot de conquêtes potentielles.
Parmi elles, une qui sera sans doute attiré par l’attrait de la nouveauté.
Problème : vous ne la connaissez pas et elle est peut-être l’hystérique de la boite. Ou le plan cul de untel ou untel.
Mon conseil : dans la mesure ou un tiers des couples français se forment sur le lieu de travail, je ne vous dissuaderais pas d’y aller. Ceci dit, vous avez tout à gagner à laisser un temps de latence entre votre arrivée et votre premier rencard avec Gertrude de la compta :
Hypothèse 1 : Vous vous rendez-compte que c’est une pintade congénitale et votre désir retombe comme un soufflé
Hypothèse 2 : Votre intérêt se confirme et vous développez votre relation en sous-marin. Sous réserve d’avoir affaire à une adulte mature et capable de discrétion.
Dans tous les cas, soyez patients et ne prenez pas de risque inutiles. Votre job vous a coûté beaucoup de stress et quelques nuits blanche, il serait dommage de le mettre en péril pour une nuit de passion que Gertrude vous fera payer en rumeurs de couloirs. Il y a des intégrations plus réussies.
7. La tenue correcte exigée tu arboreras
La culture d’entreprise intègre également la tenue vestimentaire en vigueur.
Seulement voilà, le matin de votre premier jour de travail, devant votre penderie, vous êtes perdu : le costard cravate est-il trop guindé ?
Le mieux est d’observer le style en vigueur le jour de l’entretien.
Dans le doute : mieux vaut en faire trop que pas assez. Un excès de zèle est moins mal perçu qu’une attitude laxiste : personne ne vous reprochera d’arriver en costume cravate, surtout pour votre premier jour. Et puis quand bien même, si vous voyez que ce n’est pas le style de la boîte : vous tombez la veste et la cravate, et vous voilà très élégant en pantalon / chemise. Rien à dire.
Ce conseil n’est évidemment pas valable si votre nouveau job inclus des travaux manuel, hein ? A vous de faire preuve de bon sens, évidemment.
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En général, la bonne intégration dans l’entreprise de ses rêves tient en quelques mesures simples.
La discrétion, l’humilité, la rigueur et l’adaptabilité son les armes d’une nouvelle recrue qui réussit. Les premières semaines seront peut être un peu stressantes, mais en mettant en pratique ces conseils et en faisant preuve d’un bon relationnel pour apprendre à connaître vos nouveaux collègues, vous devriez pouvoir rapidement prendre vos marques et vous sentir comme un poisson dans l’eau.
Bon : c’est pas tout ça mais plus que 5 heures de sommeil devant vous, il serait peut-être temps d’aller vous coucher, histoire de ne pas trop avoir une tête de déterré pour votre première journée de boulot 🙂
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Source : Frenchtouch Séduction : séduction et dynamiques relationnelles
